Louise Michel, engagée jusqu’à la mort
Dans le cadre de la semaine ELLES
La communarde, devenue l’égérie de l’insurrection parisienne de 1871 après son procès et sa déportation en Nouvelle-Calédonie, a, jusqu’à sa mort, tenu le serment qu’elle avait fait devant ses juges : « Si vous me laissez vivre, je ne cesserai de crier vengeance ». Rentrée en France début novembre 1880, la « mères des anarchistes » a, pendant plus de vingt ans, répandu ses idées, enchaînant conférences, livres et articles, affrontant les séjours en prison, pour appeler au renversement des gouvernements et des institutions et à l’avènement d’un monde où « chacun aura atteint son développement complet […] où l’homme ayant atteint sa plénitude, n’ayant plus ni faim, ni froid, ni aucune des misères présentes, sera bon.» Sa probité et son engagement ont fait de Louise Michel un exemple pour toute la gauche, au point qu’anarchistes, mais aussi communistes et socialistes, mouvements libertaires contemporains et féministes se sont attribué son héritage

